Mardi 13 décembre 2005 : « Du Paris « popu » au Paris « bobo », quelles évolutions sociologiques de la capitale ? », avec Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteurs de Sociologie de Paris (La Découverte, Coll. Repères, 2004).
Mardi 8 novembre 2005 : « Europe : après l’échec du référendum, quel projet possible ? » avec Paul Thibaud qui a publié : « Europe manquée, Europe à faire », Le Débat, n° 136, septembre-octobre 2005.
Mardi 10 mai 2005 : « Europe et sondage ». Que nous apprennent les sondages sur le rapports des citoyens à la construction européenne depuis Maastricht ? Quel rôle sont-ils amenés à jouer dans la vie politique ? N’ont-ils pas tendance à remplacer l’argumentaire politique ? Peuvent-ils avoir une influence avant les élections ? Par Stéphane Rozès, directeur de CSA-opinion qui vient de publier un article : « Aux origines de la crise politique », Le Débat, n° 134, mars-avril 2005.
Mardi 12 avril 2005 : « Aide humanitaire : les dangers de la surmédiatisation » avec Rony Brauman, ancien Président de Médecins sans Frontières, auteur, notamment, de L’ Action humanitaire, nouvelle édition Flammarion, 2001 et de Les médias et l’humanitaire, (avec René Backmann), CFPJ, 2001.
Mardi 22 mars 2005 : « Une nouvelle loi d’orientation pour l’École ? » Quel a été le rôle de la commission Thélot ? Quel état de l’école aujourd’hui ? avec Elizabeth Altschull, auteur de Le voile contre l’école, Seuil, 1995 et L’École des Ego, Albin Michel, 2002.
Mardi 8 février 2005 : « L’insécurité sociale. Que signifie aujourd’hui la solidarité sociale dans une « société d’individus » ? » avec Robert Castel, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (E.H.E.S.S.). Il est notamment l’auteur de L’insécurité sociale. Qu’est-ce qu’être protégé ?, Seuil, 2003 ; Propriété privée, propriété sociale, propriété de soi. Entretien sur la construction de l’individu moderne, (avec Claudine Haroche), Fayard, 2001 ; Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat. Fayard, 1995, Folio-Gallimard, 1999.
Mardi 11 janvier 2005 : « Droite et gauche : quelles contradictions de fond par delà les rivalités de personnes ? De nouvelles recompositions politiques sont-elles possibles ? » avec Eric Dupin, journaliste, auteur notamment de Sortir la gauche du coma, Flammarion, 2002, et Eric Zemmour, journaliste au Figaro, dernier ouvrage paru : L’Autre, Balland-Denoël, 2004.
La France, du moins ceux qui la dirigent ou la régentent, succombe à un singulier idéalisme, non plus celui qui se satisfait de proclamer des principes, mais celui de la contrition et de l’épuration. On veut croire qu’en interdisant l’expression des mauvaises idées et en légalisant la vérité on assainira les mentalités et on se mettra à l’abri du pire. On imagine qu’en remplaçant l’idée d’une France inventant la liberté moderne par la commémoration de nos fautes, on dégagera un avenir. En fait nous voyons que la liberté, le civisme, la vérité sont ensemble perdants quand on essaie de gouverner la pensée, de pasteuriser la démocratie. Les lois contre le négationnisme, pour la reconnaissance du génocide arménien, de l’esclavage et de la traite, aussi bien que sur les mérites de la colonisation française, débordent le domaine de la loi tel que défini par l’article 34 de notre constitution. Plus généralement, le devoir des politiques est d’assurer l’avenir de la nation, non de fixer en dogmes son histoire. Certes, pour gouverner un peuple il faut connaître son passé et en tenir compte, il faut s’appuyer sur une conscience historique commune tout autant que sur une moralité commune. Mais le pouvoir ne saurait régler, encore moins arrêter, les perpétuels réaménagements de la conscience collective, le travail de la mémoire, le dialogue continué avec le passé qui est indissociable de l’exercice des libertés publiques, dans la vie politique, dans la littérature, dans l’historiographie. L’incitation au crime relève des tribunaux, il n’en va pas de même des opinions aberrantes. Celles-ci on les réfute ou on les dénonce. Quand on ne fait pas confiance à la liberté de débattre le mot de république perd tout sens. C’est pourquoi nous demandons l’abrogation de toutes les lois (Gayssot, Taubira, Accoyer…) qui ont pour objet de limiter la liberté d’expression ou de qualifier des événements historiques. Quelles qu’aient pu être leurs justifications particulières, leurs vertus immédiates, ces interventions ont produit un enchaînement dangereux. Par moralisme et désir de se mettre à l’abri de tout reproche, nos politiques ont ouvert la voie à des demandes successives de pénalisation et à la sanctuarisation des mémoires particulières. Le morcellement qui en résulte de la mémoire nationale favorise des durcissements et des affrontements dont nous voyons les prodromes. C’est au contraire d’un travail de vérité et de compréhension qui porte sur toute notre histoire que nous avons besoin. Ceci exige que la liberté de débattre soit pleinement rétablie.
Elie Barnavi, Alain Besançon, Rony Brauman, Jean Daniel, Philippe Delara, Vincent Descombes, Jacques Donzelot, Michel Fichant, Elisabeth de Fontenay, Max Gallo, Marcel Gauchet, Pierre Grémion, Jean-Claude Guillebaud, Anne-Marie Le Pourhiet, Jean-Pierre Le Goff, Elisabeth Lévy, Pierre Manent, Michel Marian, Abdelwahab Meddeb, Edgar Morin, Krzystof Pomian, Pierre Nora, Philippe Raynaud, Paul Thibaud, Paul Valadier, Pierre Vidal-Naquet.
Mardi 28 novembre : « Quelle fracture générationnelle ? La transmission en question. » Avec Natacha Polony, chargée des pages « éducation » de l’hebdomadaire Marianne. Elle enseigne également la culture générale dans un établissement supérieur, et a publié Nos enfants gâchés. Petit traité sur la fracture générationnelle, éd. JC Lattès, Paris, 2005. Elle débattra avec Jean-Pierre Le Goff, qui vient de publier « Le nouveau “fossé des générations” », dans la revue Le Débat, n°141, septembre-octobre 2006.
Mardi 24 octobre : « Faut-il avoir peur de l’Iran et de la Corée du Nord ? Instabilités géopolitiques et arme nucléaire. » avec François Géré, enseignant à l’université Sorbonne-Nouvelle, président de l’Institut français d’analyse stratégique, spécialiste des questions internationales (nucléaire, armes de destruction massive, stratégie militaire, terrorisme et guérilla). Il vie
Mardi 26 Septembre : « Du journalisme de référence au journalisme de destruction massive. La presse écrite a-t-elle un avenir ? »Avec Bernard Poulet, rédacteur en chef à L’Expansion, auteur de Le Pouvoir du Monde. Quand un journal veut changer la France, La Découverte, 2003, et, avec Denis Pingaud, de « L’éclatement de la scène publique », Le Débat, n° 138, janvier-février 2006.
Mardi 2 mai : « La mémoire et la loi ». Lois contre le négationnisme, pour la reconnaissance du génocide arménien, de l’esclavage et de la traite, sur la colonisation : depuis 15 ans, les lois mémorielles se sont multipliées. Comment comprendre ce phénomène ? Quels en sont les effets sur la vie sociale et intellectuelle ? Avec Paul Thibaud, initiateur de la pétition La liberté de débattre et Philippe Raynaud, philosophe du droit, signataire de la pétition.
Mardi 14 mars : « Les pays européens face aux instabilités internationales : une “conception pacifiste” de l’emploi de la force armée ? Le cas de la Bosnie (1992-1995) » par André THIEBLEMONT, colonel (er) et ethnologue, auteur de Cultures et Logiques Militaires, PUF, 1999.
Mardi 24 janvier : « Assurance-chômage : quelles réformes nécessaires ? Indemnisation et accompagnement : quelles positions de l’État et des partenaires sociaux ? » par Jean-Pierre Revoil, directeur de l’UNEDIC.
Mardi 11 décembre 2007 : « Retraites et régimes spéciaux : Quelles réalités ? Quel avenir possible ? »
Quelle place occupent les régimes spéciaux dans l’ensemble des retraites ?
Quelles analyses et propositions des syndicats ?
avec Élisabeth Le Goff, économiste à l’INSEE, et Jean-Marie Pernot, chercheur en science politique (IRES – Institut de recherches économiques et sociales).
Mardi 27 novembre 2007 : « Le modèle français a-t-il vécu ? » Rencontre avec Jean-François Lhérété autour de son livre La France en recomposition, Gallimard, 2006. Avec la participation de Paul Thibaud qui entamera le débat avec l’auteur.
Mardi 16 octobre 2007 : « Elections présidentielles et sentimentalisme », avec Jean-Pierre Le Goff, sociologue, qui vient de publier : « Catharsis pour un changement d’époque », Le Débat, n° 146, septembre-octobre 2007.
Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont développé pendant la campagne des discours étonnants sur la souffrance, la compassion et l’amour. Que signifie l’entrée de ce nouveau pathos en politique ?
Comment comprendre le style et la méthode de Nicolas Sarkozy en dehors des schémas d’interprétations qui le ramènent à du « déjà connu » ?
Mardi 14 mai 2007 : « Les raisons de la victoire de N. Sarkozy et de la défaite de S. Royal : structurelles ou conjoncturelles ? », avec Stéphane ROZÈS, directeur général adjoint de l’institut CSA, responsable du département Opinion-Institutionnel, maître de conférences à Science-Po Paris, auteur de « Aux origines de la crise politique », Le Débat, mars-avril 2005 et « Comprendre la Présidentielle », Le Débat de septembre-octobre 2006.
Quelles composantes sociales et générationnelles pour les trois principaux votes en faveur de Sarkozy, de Ségolène et de Bayrou ?
La marginalisation des extrêmes est-elle conjoncturelle ou durable ?
Quelle signification donner au vote en faveur de François Bayrou ? Quel avenir ?
Que traduit le résultat de cette élection du point de vue des évolutions de la société française ?
Mardi 13 mars 2007 : « Le communautarisme, mythe ou réalaité ? » avec Laurent BOUVET, professeur de sciences politiques à l’Université de Nice, auteur du livre Le communautarisme Mythes et réalités, édit. Lignes de Repères, 2007 et Julien LANDFRIED, directeur de l’Observatoire du communautarisme, auteur de Contre le communautarisme, Armand Colin, mars 2007. Laurent Bouvet : http://laurentbouvet.blog.lemonde.fr Observatoire du communautarisme : www.communautarisme.net À quelques mois d’échéances électorales majeures, la France s’interroge sur son modèle laïc et républicain :
Que signifie au juste le communautarisme ?
Pourquoi le succès de ce terme dans le discours politique français ?
« Discrimination positive et principes républicains »
Après la victoire d’Obama aux États-unis, les médias français ont particulièrement insisté sur la couleur de la peau et la discrimination positive. Une bonne partie de la classe politique a suivi. La France est-elle en train de devenir progressivement un pays communautariste ? Avec Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public qui enseigne le droit constitutionnel et les libertés fondamentales à l’université de Rennes 1. Dernier ouvrage paru : Droit constitutionnel aux éditions Économica.
18 novembre 2008
« États-Unis : comment comprendre le résultat de l’élection présidentielle ? »
Avec Colette Gaudin, professeur de littérature française à l ’Université de Dartmouth et Philippe Raynaud, professeur de sciences politiques à l’université de Paris II.
22 octobre 2008
La crise financière mondiale : Comment la comprendre ? Quelles leçons en tirer ?
Cette crise était-elle prévisible ? Quelles en sont les origines et les particularités ?
Jusqu’où les États doivent-ils et peuvent-ils intervenir ?
Quels sont les effets sur l’économie productive ?
Avec Jean-Luc Gréau, qui vient de publier La trahison des économistes, Gallimard-Le Débat et un article « L’irresponsabilité des marchés », Le Débat n° 151, septembre-octobre 2008.
30 septembre 2008 : Les conflits dans le Caucase et les relations entre l’Union européenne et la Russie.
Faut-il avoir peur de la Russie ? Quelle est sa stratégie ?
Quelle réponse de l’Otan ? Quelle politique américaine ?
Que peut l’Union Européenne ?
Avec Michel Foucher, géographe à l’École Normale Supérieure, diplomate, ancien conseiller au cabinet d’Hubert Védrine entre 1998 et 2002, ancien ambassadeur de France en Lettonie entre 2002 et 2006, membre du Conseil des Affaires étrangères depuis 2007. Auteur, entre autres ouvrages, de L’Obsession des frontières, Éditions Perrin, 2007.
13 mai 2008 : « Mai 68 au-delà du battage médiatique ou du ressentiment : quelle signification historique de l’événement ? » Avec Jean-Pierre Le Goff qui vient de publier : « Mai 68 : la France entre deux mondes », Le Débat, n° 149, mars-avril 2008.
15 avril 2008 : « Quel avenir pour le livre ? » avec Benoît Yvert, directeur du Livre au Ministère de la culture et président du Centre national du livre.
Notre pays a toujours accordé une place centrale au livre, qu’en est-il aujourd’hui ?
Au-delà des discours généraux sur le déclin ou la modernité culturelle, quelle(s) réalité(s) de la lecture, de l’édition et de la diffusion ?
Comment répondre aux nouveaux défis du développement des nouvelles technologies et du numérique ?
Quelles propositions concrètes de réformes ?
25 mars 2008 : « Le journalisme : un métier qui se dégrade ? », avec Éric Aeschimann, journaliste à Libération, auteur de Libération et ses fantômes, Seuil, 2007, Philippe Cohen et Élisabeth Lévy qui viennent de publier Notre métier a mal tourné. Deux journalistes s’énervent, Mille et une nuits, 2008. Philippe Cohen est rédacteur en chef à Marianne et dirige le site marianne2.fr. Il est l’auteur notamment de La face cachée du Monde (avec Pierre Péan) , Mille et une nuits, 2003 et de BHL, Fayard, 2005. Elisabeth Lévy est journaliste. Elle collabore au Point et à Marianne et anime le site causeur.fr. Elle est l’auteur des Maîtres censeurs, Lattès, 2002 et du Premier Pouvoir, Climats, 2007.
Quelle part de responsabilité accorder aux journalistes dans la diffusion de clichés et la complaisance envers l’air du temps ?
Le modèle du journaliste éclairant l’opinion est-il encore possible ?
Avec la participation de Bernard Poulet, rédacteur en chef de L’Expansion qui a publié avec Vincent Giret « La fin des journaux », Le Débat, n°148, janvier-février 2008.
19 février 2008 Le club Politique Autrement et les doctorants du laboratoire Georges Friedmann (Paris 1- CNRS) ont tenu une conférence-débat sur le thème : Les transformations du travail et de l’emploi Avec Françoise Piotet, professeur de sociologie à l’université Paris 1, qui vient de publier Emploi et travail. Le grand écart, Armand Colin, 2007, et Pierre Boisard, chercheur au CNRS, auteur de Sortir du chômage, éditions Mango, 2007. Discutante : Élisabeth Le Goff, économiste à l’INSEE.
Quelles nouvelles réalités des conditions et du contenu du travail ? Quelles régulations possibles ?
Le « modèle français » est-il la cause du chômage ? Le plein emploi est-il possible en France ?
22 janvier 2008 : « L’humanitaire a-t-il tous les droits ? », avec Rony Brauman, enseignant à Sciences Po, ancien président de Médecins sans frontières, auteur de Humanitaire : le dilemme, entretien avec Philippe Petit, édit. Textuel , nouvelle édition 2007, et Penser dans l’urgence : Parcours critique d’un humanitaire, entretien avec Catherine Portevin, Seuil, 2006. L’affaire de l’Arche de Zoé a mis en évidence une sorte de nouvelle innocence bourrée de « bonnes » intentions. Sauver des enfants en les arrachant à leur milieu d’origine est devenu partie intégrante d’une logique de l’urgence qui fait fi de la réalité des situations et des peuples. À quels effets délétères conduit une tel angélisme ? D’où vient cette interprétation de l’aide humanitaire ?