« Comme le racisme, l’antiracisme préside à la formation de préjugés. Ils sont la conséquence directe d’une vision panraciale de la société, qui tend à conférer au critère ethnique la capacité de rendre immédiatement intelligible le tissu social et les événements le déchirant. Vision panraciale intégrée à une idéalisation de l’Autre et à une dépréciation a priori de soi – autrement dit au sociocentrisme négatif -, qui conduit à raciser le fait divers dans un cas, à évacuer d’emblée cette dimension possible dans l’autre, à l’omettre ou à l’absoudre. » Paul YONNET, Voyage au centre du malaise français. L’antiracisme et le roman national, Gallimard, 1993, p. 183
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