« Croire qu’on a inventé ce qu’on a simplement retrouvé, sans le savoir en général, pour le redire, un peu différemment, parfois mieux, parfois moins bien, en l’appauvrissant, en l’enrichissant, en le répliquant, dans un autre contexte – toujours -, dans le contexte d’une histoire aux composants nouveaux, témoigne d’une espèce de vanité mêlée d’incuriosité et d’ignorance. Nous devrions partir du point de vue inverse : que tout a déjà été dit, et qu’il faut faire la preuve, si l’on veut, de son invention propre. » Paul YONNET, Le testament de Céline, éditions de Fallois, 2009, p. 117

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