« Le Bien et le Mal n’ont cessé de s’affronter pendant des siècles, et l’un n’était pas concevable sans l’autre, ils étaient pour ainsi dire orageusement mariés. La période nouvelle se caractérise par un triomphe (ou un début de triomphe) du Bien, lequel ne peut plus du tout supporter son antique conjoint. Il n’y a plus de jeu, plus de dialectique, plus de coexistence entre Bien et Mal. On se retrouve dans une situation de transcendance du Bien, et c’est à partir de là qu’on peut s’interroger sur la consistance du nouveau monde réel. » Philippe MURAY, Exorcismes spirituels III, Les Belles Lettres 2002, p. 267. 

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