« Il est vrai que j’aime profondément le passé, mais parce qu’il me permet de mieux comprendre le présent – de mieux le comprendre, c’est à dire de mieux l’aimer, de l’aimer plus utilement, de l’aimer en dépit de ses contradictions et de ses bêtises qui, vues à travers l’Histoire, ont presque toujours une signification émouvante, qui désarment la colère ou le mépris, nous animent d’une impression fraternelle. Bref, j’aime le passé précisément pour ne pas être « passéiste ». »
Georges BERNANOS, La France contre les robots, edit. Robert Laffont, 1947, p. 135.« Retour à la liste des repères