Samedi 21 octobre 2006 : Pourquoi l’extrême gauche survit-elle à la fin du communisme ?

Débat avec Philippe RAYNAUD sur son livre L’extrême gauche plurielle. Entre démocratie et révolution, Éditions Autrement, Paris, 2006.
Avec Michel MARIAN, enseignant à Sciences-po, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, et Jean-Pierre LE GOFF, sociologue, président du club Politique Autrement.

Samedi 11 décembre 2004 – Parcours, ruptures et continuité : Edgard PISANI.

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Politique Autrement entame cette année une série de rencontres politiques différentes du séminaire et des conférences habituelles. Ces réunions entendent interroger la politique d’une autre façon : à partir de la pratique et de l’expérience de ceux qui se sont trouvés confrontés à des choix difficiles et ont opéré des ruptures déterminantes dans leur parcours. L’abord de ces questions – à partir de situations historiques, d’événements précis et de la façon dont des hommes politiques ont été amenés à y faire face -, peut aider à mieux cerner les liens et les contradictions existant entre l’éthique et l’action politique et ouvrir un questionnement sur l’engagement politique aujourd’hui. 
Pour inaugurer ces Rencontres politiques, Edgard Pisani nous a paru le mieux placé. Nous avons déjà pu apprécier la qualité de sa parole lors de plusieurs conférences de Politique Autrement : « De Gaulle et la modernisation de la France » en mars 1998, « De l’utopie à la réforme permanente » en novembre 2001, et lors du débat sur l’Europe avec Paul Thibaud : « Peut-on s’entendre sur l’Europe ? » en octobre 2002. Nous voudrions approfondir le dialogue à partir de son parcours et son expérience qui sont d’une grande richesse : résistant, occupant la direction de la préfecture de Paris à la Libération, ministre auprès du général De Gaulle, puis rompant avec la majorité présidentielle en mai 1968, Commissaire à Bruxelles, nommé haut-commissaire en Nouvelle Calédonie pour résoudre la crise… 
Quelles ont été les grandes ruptures de ce parcours et comment est-il resté fidèle à une morale de l’action, à une idée de la politique et de la France ? 
L’engagement politique en question
La réflexion politique dans sa dimension philosophique et sociologique, pour importante qu’elle soit, ne prend pas forcément en compte la dimension de l’engagement personnel impliqué dans l’action. Celui-ci est peu abordé par les hommes politiques ou, quand c’est le cas, il est valorisé de façon lénifiante. Peu de place est accordée aux doutes, aux contradictions, aux conflits… 
Dans tout parcours de vie, il existe des événements marquants qui orientent la réflexion personnelle et l’action dans de nouvelles directions, amènent à des choix et à des ruptures. Ces changements n’impliquent pas pour autant l’idée de reniement, mais ils sont souvent perçus comme une fidélité à un engagement premier et fondamental. C’est cette dimension que nous voudrions explorer en prenant directement en compte l’expérience de femmes et d’hommes qui se sont trouvés engagés dans l’action politique. 

  • Quels ont été les facteurs qui, à l’origine, les ont amenés à s’engager en politique : éducation et valeurs premières, événements, rencontres… ?
  • Quels ont été les grands événements qui les ont amenés à accomplir des ruptures dans leurs parcours politique ? Comment ces ruptures se sont effectuées et ont été vécues ?
  • Comment conçoivent-ils le lien entre leur engagement premier et ces moments de rupture ? Quel est le fil directeur qui, selon eux, explique la continuité de leur engagement ?
    Ces questions sont directement posées à des acteurs de la vie politique de différents horizons. Une biographie succincte et un texte écrit de l’intervenant répondant à ces questions est fourni aux participants avant la rencontre. Un court exposé reprenant et développant ces thèmes précédera les questions directe des participants et le débat.

Samedi 29 mars 2003 : Comment se prémunir de la tentation de « faire le bien » ?

Quelle peut être une nouvelle morale humaniste après l’expérience des guerres et du totalitarisme au XXe siècle ?
Avec Tzvetan TODOROV, critique, historien et philosophe, qui vient de publier Devoirs et délices. Une vie de passeur. Entretiens avec Catherine Portevin, Seuil ; également l’auteur, entre autres, de Mémoire du mal. Tentation du bien. Enquête sur le siècle, Robert Laffont.

Samedi 12 octobre 2002 : Peut-on s’entendre sur l’Europe ?

Avec Edgard PISANI et Paul THIBAUD

L’Europe est sujette à de multiples querelles qui ne permettent pas de distinguer clairement les différents problèmes auxquels la construction européenne est confrontée aujourd’hui et ses enjeux fondamentaux. À l’inverse, c’est par la confrontation argumentée, dans un esprit de recherche et de dialogue, qu’il est possible de mieux cerner les difficultés et les enjeux de l’Union européenne.
Edgard PISANI, ancien ministre auprès du Général de Gaulle, est l’auteur notamment de La passion de l’État et d’Une certaine idée du monde. L’utopie comme méthode, Seuil.
Paul THIBAUD, membre du Comité de rédaction de la revue Esprit, est l’auteur notamment de Discussion sur l’Europe (avec Jean-Marc Ferry), Calmann-Lévy, Et Maintenant… Contribution à l’après-mitterandisme, Arléa.
Edgard Pisani et Paul Thibaud présenteront leur analyse et débattront autour des thèmes suivants :

  • Quel bilan peut-on tirer du développement de la construction européenne depuis l’après-guerre ?
  • Quels sont les principaux problèmes auxquels la construction européenne se trouve confrontée aujourd’hui ?
  • Quel élargissement ? Que penser de la « Chartre des droits fondamentaux » ? Quelle politique étrangère ?
  • Que peut-être une vie politique européenne ? Quels processus démocratiques mettre en place ?

Samedi 19 janvier 2002 : Quelle qualité du débat public dans les grands médias ?

Par Jean-Marie CAVADA, président de Radio-France

Alors que les médias pourraient être un outil central permettant d’éclairer les citoyens sur les grandes questions qui déterminent notre présent et notre avenir commun, depuis quelques années on a le sentiment que les émissions touchant à ces questions ont glissé vers le superficiel et le spectaculaire.
Les émissions politiques habituelles réunissent des hommes politiques interrogés par des journalistes et qui peuvent être soumis directement ou indirectement à question de la part du public. On ne sort pas véritablement de la politique politicienne accompagnée des commentaires de journalistes spécialisés et de politologues attitrés.
À côté de cela, existent d’autres émissions qui se veulent citoyennes en donnant directement la parole au public présent sur un plateau ou dans un lieu public. Le débat est alors polémique sans souci de clarté et de rigueur, les interventions se succédant les unes aux autres sans souci de cohérence, l’important en l’affaire paraissant être l’expression débridée, la critique confuse et la dénonciation avec leurs effets spectaculaires. Cette démagogie et cette confusion organisées font les beaux jours d’animateurs-vedettes qui se placent de plus en plus en juges et nouveaux moralisateurs dans les débats
Comment expliquer une telle dégradation du débat public dans l’audiovisuel ?
La concurrence acharnée que se livrent les différentes stations et chaînes de télévision peut-elle suffire à expliquer un tel phénomène ?
Quelles sont les conditions à mettre en place pour que puissent avoir lieu des débats de qualité sur les grandes questions de la cité ?

Samedi 17 novembre 2001 : De l’utopie à la réforme permanente. Vision et volontés politiques, méthodes démocratiques.

Par Edgard PISANI

Ancien ministre, auteur d’Une certaine idée du monde. L’utopie comme méthode, édit. Seuil, 2001.

Samedi 4 décembre 1999 : La fin du communisme et la critique des idéologies

Par Claude LEFORT
Né en 1924, cofondateur avec Cornelius Castoriadis de la revue Socialisme ou Barbarie, directeur d’études à l’École des Hautes Études en sciences sociales, Claude Lefort est un des principaux interprètes du totalitarisme et de la démocratie.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont contribué au renouveau de la philosophie politique, notamment : Un Homme en trop : réflexions sur l’Archipel du Goulag, Le Seuil, L’Invention démocratique, Fayard, Essais sur la politique, Le Seuil. Dans son dernier ouvrage La Complication. Retour sur le communisme, Fayard, l’auteur souligne qu’on ne saurait considérer le communisme comme une digression ou une parenthèse dans le cours du XXe siècle.

Samedi 16 mai 1998 : Mai 68 : quel héritage ?

Réunion-débat autour du livre de Jean-Pierre LE GOFF, Mai 68, l’héritage impossible, édit. La Découverte.
Avec Jean-Pierre LE GOFF et François GÈZE, directeur éditorial des éditions La Découverte.
En dehors des clichés et de la commémoration médiatique, trente ans après l’événement, il est grand temps d’opérer un recul réflexif et critique :

  • Que reste-t-il de Mai 68 ? Quels ont été ses effets sur la société française ?
  • Quelles leçons tirer de l’histoire de Mai 68 et des années qui l’ont suivi ?

Samedi 4 mai 1996 : Quelle signification et quelles leçons tirer du mouvement de décembre 1995 ?

Avec Jean-Pierre LE GOFF et Alain CAILLÉ, auteurs du Tournant de décembre, édit. La Découverte.
Quatre mois après l’événement, c’est comme si celui-ci n’avait pas eu lieu et que la « parenthèse » était définitivement refermée.

  • Quelle est la signification et la portée d’un mouvement qui sous bien des aspects demeure encore opaque ?
  • Quelles leçons pouvons-nous en tirer du point de vue de la « modernisation » de la société française ? Quelles voies nouvelles peuvent être explorées dans la lutte contre l’exclusion et la restauration du lien social ?

Samedi 19 juin 1996 : Pourquoi parle-t-on tant aujourd’hui de communication ?

Par Philippe BRETON, chercheur au CNRS, enseignant à l’université de Paris I Sorbonne, auteur notamment de L’explosion de la communication et de L’utopie de la communication, édit. La Découverte.

  • novembre 1996 : La résistance intellectuelle tchécoslovaque 1948- 1989
    Par Jan VLADiSLAV. Le texte de cette conférence a été édité par l’association « L’Amitié franco-thcécoslovaque » fondée en 1949, il a été distribué aux invités du Centre Tchèque de Paris lors de la soirée d’hommage à Jan Vladislav, le 16 décembre 2009.

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Samedi 15 janvier 1994 : Europe de l’Est : vers quel type de société ?

Par Thomas et Nicole LOWIT, chercheurs au CNRS, spécialistes des pays de l’Est ; ils ont effectué plusieurs mois d’enquête en Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie, et sont auteurs de nombreux articles sur ces pays.

Samedi 1er Février 1992 : Paul Ricoeur : une philosophie de l’agir humain

Par Jean CONILH, philosophe, ancien membre du Comité directeur de la revue Esprit.

Samedi 14 novembre 1992 : Critique de l’idéologie managériale

Par Jean-Pierre LE GOFF
Président du club Politique Autrement, auteur du livre Le mythe de l’entreprise – critique de l’idélogie managériale,La Découverte, collection essais.
Depuis les années 80, de nouveaux discours et pratiques managériaux se sont développés dans les entreprises, le service public et dans l’ensemble de la société. Ils se présentent sous les traits du pragmatisme et de l’efficacité, prétendent répondre aux nouveaux défis économiques tout en prenant en compte les évolutions sociales et culturelles. La référence au chômage, à la « guerre économique », aux nouvelles technologies…, a servi d’argument massue dans les débats pour désarçonner la critique. C’est précisément cette sorte de chantage qu’il est grand temps de refuser : la reconnaissance des contraintes économiques, de l’importance du problème de l’emploi et de la formation, ne saurait légitimer la déstructuration des rapports sociaux, de l’éducation et de la culture, à laquelle tendent ces nouveaux discours et pratiques. Ceux-ci ont pénétré un ensemble d’activités (éducation, information, santé, recherche…) et tout un vocabulaire managérial a désormais acquis droit de cité. Loin de parvenir à l’efficacité dont elle se réclame, les nouveaux discours et pratiques managériaux déstabilisent les collectifs de travail, entretiennent et renforcent le désarroi ambiant.

  • Quels sont les principaux traits de cette idéologie managériale et quels sont ses effets déstructurants ?
  • Quelle représentation de l’entreprise, de ses rapports internes, de sa place et de son rôle dans la société, véhicule-t-elle ? Quelle conception de l’éducation et de la culture diffuse-t-elle dans la société ?
  • Où va-t-elle puiser ses principales références ?
  • En quoi cette idéologie est-elle symptomatique d’un phénomène social plus global lié à la décomposition de l’imaginaire industriel issu du XIXe siècle ?
    Par delà la critique de l’idéologie managériale, c’est la place et le statut conférés aux activités économiques et techniques dans leur rapport à la démocratie et à la culture qui se trouvent en question.

Samedi 13 Juin 1992 : L’idée de la France en question.

L’idée de nation se trouve aujourd’hui confrontée à deux grands défis : celui de l’Europe et de l’intégration. Face à la crispation identitaire et le repli dans les communautés particulières, comment penser l’identité de la France aujourd’hui ?
PROGRAMME
9H30 :Comment concilier pour une communauté historique, la permanence et le changement dans le temps ?
Paul RICOEUR, philosophe, nous livrera sa réflexion sur l’idée de nation française aujourd’hui à partir de ses travaux sur l’identité narrative.
Débat
12h30 : Déjeuner
14h : L’Islam est-il compatible avec un État laïque et la démocratie ?
Existe-t-il dans ses principes et a -t-il connu dans son histoire une séparation entre le politique et le religieux ?
Amin MAALOUF, écrivain, auteur notamment des Croisades vues par les Arabes, de Léon l’Africain, nous parlera de l’Islam, de son rapport à sa propre histoire et à l’Occident.
Débat

Samedi 4 Avril 1991 : Julien Freund : de la nature du politique

Par Charles BLANCHET, philosophe, responsable de formation à l’IFOCAP (Insititut de formation des cadres paysans), rédacteur aux « Cahiers Jacques Maritain », a publié une série d’entretiens avec Julien Freund : L’aventure du Politique, Editions Critérion 1991.
Julien Freund
Né en 1921 à Henridorff (Moselle).
Janvier 1941, participe à la Résistance, membre du mouvement « Libération ».
Juin 1942, procès « Combat » et condamnation.
Juin 1944, évasion de la forteresse de Sisteron et maquis FTP jusqu’à la Libération.
1949, agrégation de philosophie, professeur au lycée de Metz.
1965, thèse sur « L’Essence du Politique » à la Sorbonne, professeur à l’université de Strasbourg.
Retiré à Villé, il poursuit ses recherches sur « l’essence » de l’économique et des grandes activités constitutives de l’homme.
Par ailleurs il est l’auteur de nombreuses publications dont un livre sur « La décadence » et plusieurs traductions d’œuvres de Max Weber dont Le Savant et le Politique, Plon.
Pourquoi cette conférence sur Julien Freund ?
Peut-être parce qu’il détient une place à part dans l’histoire de la réflexion politique en France, à côté et d’une autre façon qu’Eric Weil. Si l’on veut bien se rappeler les publications du temps qui a suivi la Libération, l’influence de Marx et de Hegel fut prépondérante. L’idéologie politique affirmait que tout était politique, fût-ce l’art, l’amour ou la science, et que nous allions en même temps vers la disparition du politique comme « pouvoir de l’homme sur l’homme ».
Julien Freund refusa l’analyse dominante de l’époque. Il avait participé à la Résistance à partir de Janvier 1941 et commencé une brève carrière politique à la Libération. Retourné à ses études de philosophie, il entreprit de présenter un travail sur l’« Essence du Politique » comme thèse de doctorat en 1965.
D’emblée il récusa le « tout est politique » parce qu’il pensait que les grandes activités fondatrices de l’homme étaient relativement autonomes. Et parallèlement, la disparition du politique comme force de contrainte lui sembla être une utopie parce qu’il croyait à la permanence du politique, à l’« Eternelle Politique » présente avec ses caractères essentiels le long de l’histoire.
Pour qui veut réfléchir au politique, il est nécessaire de se souvenir des catégories fondamentales qui régissent l’activité politique, le long de l’histoire… Ce qui n’empêche pas de prospecter l’histoire pour bâtir un avenir politique, dans une plus grande vérité.

Samedi 26 Janvier 1991 : Gérer la planète autrement ?

Par Jean RIPERT
Ancien directeur général de l’INSEE et commissaire général au Plan, Jean Ripert a été directeur général des Nations unies pour la coopération et le développement. Il a représenté la France à la conférence mondiale sur le climat.
En Novembre 1990, à la deuxième conférence sur le climat, pays industrialisés et en voie de développement se sont engagés à agir ensemble pour lutter contre les effets des changements de climat.
Dans le domaine de l’environnement comme dans celui de la sécurité collective et des rapports Nord-Sud, un pas décisif est en train d’être franchi dans la prise de conscience de l’interdépendance des grands problèmes qui se posent à nous aujourd’hui et de la nécessité d’y apporter des réponses globales.

  • Comment traduire cette prise de conscience par des actions collectives qui répondent à l’ampleur des problèmes ?
  • Comment mettre en place des façons de faire, des règles communes et des institutions durables ?

Samedi 9 juin 1990 : Pour l’introduction d’une nouvelle culture générale dans l’enseignement.

Avec Jean-Marie DOMENACH, auteur du livre Ce qu’il faut enseigner, Seuil, 1989.

7 Octobre 1989 : journée d’étude « Démocratie et citoyenneté », à IFOCAP (Institut de Formation des Cadres Paysans) à Draveil.

Cette journée d’étude a voulu se démarquer des colloques traditionnels et d’un certain parisianisme en limitant le nombre des questions posées et en laissant un temps à l’approfondissement des idées par le débat.

Elle a été organisée autour de trois grands thèmes :

Nouvelles sciences, nouvelles puissances, nouvelle morale
Les nouvelles puissances que la biologie et la génétique donnent à l’homme posent de nouvelles questions morales difficiles et contradictoires. À quelles références éthiques peut-on faire appel ? Quelle est l’expérience du Comité national d’éthique dans ce domaine ?
Exposé de France QUÉRÉ, théologienne protestante, écrivain, membre du Comité national d’éthique.

Fondement des droits de l’homme et devenir des démocraties
Comment comprendre le lien entre religion et droits de l’homme ? Comment comprendre l’écart entre les principes proclamés et la pratique coutumière de la démocratie ?
Exposé de Marcel GAUCHET, rédaction de la revue Le Débat, auteur de « La Révolution des Droits de l’Homme » (éd. Gallimard)

Démocratie et citoyenneté
Dans nos sociétés modernes, le thème de la défense des droits de l’homme peut-il suffire pour donner sens à la démocratie ? Est-il possible, et si oui à quelles conditions, de susciter une nouvelle dynamique en terme de citoyenneté ?
Table ronde avec Jean-Pierre LE GOFF, président du Club Politique Autrement, Joël ROMAN, rédacteur en chef de la revue Esprit, et Jean-Marie DOMENACH, écrivain, ancien directeur de la revue Esprit.

Jean CONILH, philosophe, a animé cette journée d’étude et a tiré des conclusions sur chacun des thèmes.